2.Des évaluations nationales et sectorielles seront, dans un premier temps, réalisées pour un groupe restreint de pays à l'aide de méthodes communes permettant de déterminer le potentiel bioénergétique et de préconiser un recours accru aux biocarburants.
3.Il importe de suivre de près le développement des biocombustibles dans les pays, en particulier les effets de l'augmentation de la production bioénergétique sur les prix, la production et le commerce des denrées alimentaires, ainsi que sur la sécurité alimentaire.
4.Cette initiative vise à aider les pays en développement à tirer le meilleur parti possible de leur potentiel bioénergétique en renforçant les capacités en matière de production, d'utilisation et de commerce de biocarburants et en sensibilisant les secteurs public et privé aux difficultés et aux possibilités découlant d'une utilisation accrue des biocarburants.
5.La promotion de projets relatifs aux biocombustibles se heurtait à des difficultés méthodologiques et autres, mais ces difficultés n'étaient pas insurmontables et le fait de s'y attaquer ouvrirait la voie à des investissements dans le secteur bioénergétique et augmenterait les possibilités pour les pays en développement de participer au marché mondial du carbone.
6.Etant donné la croissance escomptée de l'offre de sources bioénergétiques et le nombre important de secteurs qu'une production bioénergétique à grande échelle pourrait intéresser, certains intervenants ont souligné que les gouvernements devaient procéder à des évaluations des risques liés aux plans d'exploitation des bioénergies afin de déterminer les impacts potentiels sur l'environnement tout au long du cycle du combustible.