1.Les personnes responsables et coupables de l'exploitation des enfants au cours des conflits ne devraient pas bénéficier d'impunité ni faire l'objet de dispositions d'amnistie.
2.La délégation malaisienne est fermement convaincue que les personnes perpétrant des crimes contre des enfants innocents ne devraient bénéficier d'aucune indulgence ou amnestie.
3.Nous nous félicitons de la suggestion faite par le Secrétaire général dans son rapport que l'amnistie ne doit jamais s'appliquer à des violations du droit international humanitaire et du droit relatif aux droits de l'homme.
4.Le Bureau se félicite de l'approbation par tous les membres du Comité préparatoire du dialogue politique inclusif en République centrafricaine du principe - consacré dans le Statut de Rome - qui interdisait toute amnistie pour les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité.
5.Pour le Gouvernement colombien, il est clair que les personnes responsables de crimes odieux ou de crimes contre l'humanité ne pourront bénéficier ni d'une remise de peine ni d'une amnistie, qu'il s'agisse de membres de la guérilla ou des groupes d'autodéfense.
6.Les autres conditions préalables à l'imposition d'une telle peine sont la majorité du criminel (18 ans accomplis) au moment où le crime a été commis, la sanction du Chef de l'État, la vérification de l'absence de remise ou de commutation de peine en vertu d'une grâce ou d'une amnistie.
7.Tout en reconnaissant que l'amnistie est une notion juridique acceptée et représente un geste de paix et de réconciliation à la fin d'une guerre civile ou d'un conflit armé interne, l'Organisation des Nations Unies a toujours affirmé qu'elle ne pouvait être accordée en ce qui concerne les crimes internationaux, comme le génocide, les crimes contre l'humanité ou autres violations graves du droit international humanitaire.