4.Ceci confirme la nécessité d'annuler les dettes qui ne peuvent pas être remboursées sans imposer une lourde charge à la population indigente de la région.
5.Je n'ai pas besoin d'insister sur le fait que la plupart des pays touchés ont également de lourdes responsabilités en matière de service de la dette.
6.Rien que dans la décennie écoulée, le Kenya, par exemple, a alloué plus de ressources pour s'acquitter de ses obligations liées au service de la dette extérieure qu'il n'en a, en fait, reçu des pays donateurs.
7.Contrairement à la clientèle traditionnelle, venant souvent des industries familiales et du petit commerce, les producteurs agricoles sont vulnérables face aux conditions climatiques et ont besoin de microassurance pour se prémunir contre le risque de pertes et l'incapacité d'assurer le service des microprêts qui en découle.
8.Cela m'amène à réitérer l'appel que mon pays ne cesse de lancer en faveur de la remise de la dette extérieure des pays africains, dont le service continue d'absorber les maigres ressources financières qui sont nécessaires pour financer, dans les pays concernés, les besoins fondamentaux pour le développement socioéconomique et les infrastructures.