2.Le Rapporteur spécial souhaiterait entendre une déclaration du Gouvernement soudanais condamnant les enlèvements et mettant fin à cette pratique de la part des militaires.
3.Le recours à la force militaire pour régler des différends territoriaux est un précédent dangereux qui peut avoir des conséquences pour toute la région et au-delà.
4.Cet usage excessif et aveugle de la force par l'armée israélienne a causé la mort d'un jeune palestinien de 15 ans (vendredi) ainsi que celle d'un Palestinien âgé (hier).
5.La Présidente est profondément préoccupée par la militarisation des régions autochtones, en particulier dans l'Oaxaca, le Chiapas et le Guerrero, et par le recours croissant à l'armée pour des activités policières.
6.Il est désormais hors de question de mettre en œuvre des politiques qui se fondent sur l'humiliation économique ou le pillage des autres nations, que cela se fasse dans un cadre juridique ou militaire.
7.Elle a également condamné les plans d'Israël qui visent à imposer le fait accompli par l'usage de la force armée et l'autorisation donnée aux groupes juifs extrémistes de profaner la Mosquée Al-Aqsa bénie et d'occuper les bâtiments avoisinants.
8.En outre, le recours excessif à la force militaire et la riposte disproportionnée d'Israël aux tirs de mortier dirigés contre des cibles israéliennes et provenant de territoires administrés par les Palestiniens exacerbent la violence et aggravent le conflit.
9.La nature de cette crise est telle que, pour la majorité des Israéliens, les rapports avec les Palestiniens ne sont plus assimilables à une relation entre une puissance occupante et un peuple occupé mais plutôt à une relation entre des parties à une situation de belligérance ou de guerre, qui implique une absence quasi totale de contraintes juridiques et morales, du moins pour les Israéliens, pour autant que ces derniers invoquent, dans leur propre intérêt, un argument de nécessité militaire.
10.Le risque de nettoyage ethnique, de massacre, de génocide ou d'autres violations graves du droit international humanitaire doit être effectif ou imminent; Le recours à la force doit avoir pour objet de mettre un terme à de tels actes ou de les empêcher; La force armée ne peut et ne doit être utilisée qu'en dernier ressort lorsque toutes les autres options ont échoué; L'ampleur, la durée et l'intensité de l'intervention militaire envisagée doivent être le minimum requis pour faire face à la menace en question; Les conséquences de l'action ne doivent pas être pires que les conséquences de l'inaction.