3.Il est également utilisé dans la fabrication des munitions perforantes parce qu'il se fragmente lorsqu'il touche une cible et transperce donc plus facilement les blindages.
4.L'utilisation militaire de l'uranium appauvri, en particulier dans les munitions perforantes, a suscité des préoccupations concernant la contamination résiduelle; toutefois, les radioexpositions sont généralement négligeables.
5.Deuxièmement, les pénétrateurs enfouis juste en dessous de la surface du sol et récupérés par le PNUE avaient perdu environ 25 % de leur masse en sept ans.
6.Les caisses de munitions contenaient des projectiles perforants de 14,5 millimètres pour mitrailleuses lourdes; dans le contexte somalien, ce type de mitrailleuse est généralement monté sur des « technicals ».
7.L'équipe a prélevé 340 échantillons du sol, de l'eau et de la végétation et a procédé à des tests sur les bâtiments, les véhicules de l'armée détruits et les pénétrateurs d'uranium appauvri.
8.Parmi les autres armes présentant un gros risque d'utilisation par des terroristes pour provoquer destruction et panique figuraient les systèmes portables de défense aérienne, les bombes à dépression, les armes tirées à distance de sécurité et dotées d'ogives antiblindage puissantes et les engins sans pilote.
9.Lorsque des munitions contenant de l'uranium appauvri ont été utilisées, les pénétrateurs, fragments de pénétrateurs, étuis et douilles restent sur le sol ou sont enfouis à diverses profondeurs créant des risques de contamination potentielle du sol, de l'eau et de la végétation par les résidus d'uranium appauvri.
10.Compte tenu de cette conclusion, et en corrélation avec les pénétrateurs examinés lors des études antérieures du PNUE, il a été possible de conclure qu'un pénétrateur pouvait être complètement oxydé jusqu'à générer, par corrosion, différents produits tels que des oxydes et carbonates d'uranium dans les 25 à 35 ans suivant l'impact.
11.Dans l'ensemble, les conclusions de l'étude ont été conformes à celles de l'évaluation faite antérieurement par le PNUE dans la région : les niveaux de pollution par l'uranium appauvri n'étaient pas alarmants, mais des incertitudes persistaient au sujet de la pollution potentielle future des eaux souterraines par des produits issus de la corrosion des pénétrateurs.