6.Ils affirment que le tribunal n'a pas fait une appréciation correcte des déclarations à décharge de son fils et a «sans hésitation» rejeté son alibi.
8.Dans cette affaire, la Cour européenne a tenu compte des arguments convaincants soumis par l'intéressé pour contrer la thèse du Gouvernement pour qui son récit manquait de crédibilité.
9.Il prend note en outre de la déclaration formelle de l'État partie selon laquelle, durant la période de 17 minutes en question, l'auteur avait reçu toutes les informations appropriées de telle façon qu'elle puisse les comprendre.
10.On ne pouvait pas, dans ces conditions, accepter l'argument d'une erreur regrettable ou comprendre comment les fonctionnaires de police qui avaient procédé à l'arrestation pouvaient ne pas connaître les normes du droit international relatives au statut diplomatique.
11.Les prétendus problèmes que le père de l'intéressé aurait eus avec d'anciens collègues qui auraient procédé à l'interpellation de son fils constituent une allégation dénuée de tout fondement, étant donné que l'affaire a été déclenchée par la justice et non par la police.