2.Les inondations saisonnières enrichissent les terres agricoles d'une couche arable et de nutriments précieux et apportent la vie dans des régions du monde qui seraient autrement improductives, comme la vallée du Nil.
3.Nous soulignons de même qu'il importe de mettre en oeuvre des mesures visant à éliminer les causes socioéconomiques de la pauvreté et de l'exclusion, qui sont propices à l'instabilité sociale et politique.
4.Qualifier les autres d'« inférieurs », de « barbares » ou d'« infidèles » est une marque d'ostracisme culturel qui prépare le terrain à l'intolérance ethnique et religieuses et beaucoup trop souvent se manifeste par des actes de violence et de terrorisme.
5.La croissance démographique sur un territoire constitué pour une large part de terres non productives et fragiles et de sols non fertiles qui ne peuvent se régénérer a eu pour effet d'éroder le capital naturel et exerce une pression excessive sur les ressources naturelles qui subsistent.
6.Il est incontestable que c'est la pauvreté qui, en dernière analyse, constitue le terreau de l'instabilité que connaît ce pays mais c'est en partie en raison des difficultés financières de l'État et de la crise salariale subséquente, que la situation politique et économique est devenue si fragile.
7.La situation économique du pays reste d'actualité, et toute action visant à rétablir et à consolider la paix devrait prendre en compte cet important paramètre car la misère, la pauvreté, la faim et la situation précaire de la santé des populations constituent naturellement un terrain fertile à l'instabilité.
8.L'intervenant souligne que, par souci de justice, d'équité, d'harmonie sociale et de stabilité politique, le programme vise à remédier au fait qu'environ 4 100 fermiers blancs détiennent plus de 70 % des meilleures terres arables pendant que près de 30 millions de Zimbabwéens noirs s'efforcent de vivre en exploitant les 30 % de terres moins productives.